Rayonnement

Bien qu’il facilite souvent la vie des parents, la recherche nous révèle que l’usage des écrans affecte le développement de l’enfant. Dans son projet, la professeure agrégée de la FSÉ Andréanne Gagné mène des travaux sur l’évolution de l’usage des écrans chez les petits âgés de 4 à 7 ans et leurs répercussions, et ce, tant sur le développement cognitif que la dynamique familiale. Un projet sur un thème d’actualité appuyé financièrement par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC).  

Les effets néfastes sur le développement des enfants ont de quoi inquiéter alors que l’on apprend que le temps d’écran a augmenté chez eux pendant la pandémie et pire, qu’il n’a pas diminué significativement par la suite. Une pratique jugée négative pour les petits et pouvant difficilement être réversible lorsqu’elle est bien ancrée dans la dynamique familiale.

Un cercle vicieux?

Cette apparente irréversibilité pourrait s’expliquer par l’émergence d’un cercle vicieux entre la hausse du temps d'écran et la réaction parentale vis-à-vis la situation. Ainsi, certains parents s'abstiendront d’adapter leurs pratiques pour diverses raisons (éviter les conflits, maintenir les principes d’équité dans la fratrie, etc.). Plus cette spirale progresse, plus l'usage de l'appareil  augmente et plus les techniques parentales sont inadéquates au contexte… et plus celles-ci renforcent les effets négatifs sur le développement de l’enfant.

Un projet de recherche d’intérêt pour les familles et le milieu éducatif

Le projet de recherche mené par la professeure Andréanne Gagné et son équipe propose un suivi longitudinal d’enfants âgés de 4 et 7 ans afin de déterminer si les pratiques parentales peuvent modérer, c’est-à-dire accentuer ou atténuer les répercussions de l’usage des écrans sur le développement cognitif. De même, les travaux documenteront les changements qu’adoptent les parents dans leurs pratiques lorsque l’utilisation des écrans augmente chez l’enfant.