Rayonnement

La violence au travail est un phénomène fréquent et complexe qui entraîne pour les personnes exposées et pour les milieux de travail, des conséquences néfastes. Le secteur de l'éducation n’y échappe pas et on y observe même de la violence physique commise par les élèves à l'égard du personnel. Des études du phénomène ont été réalisées chez les enseignants, mais aucune encore auprès des éducatrices des services de garde scolaire. Grâce au soutien du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), la professeure adjointe Mariève Pelletier se penchera sur la question.

Objectifs

Ce projet de recherche a comme objectif principal de mieux comprendre comment l’organisation du travail influence les situations de violence physique perpétrée par des élèves du primaire à l’égard d’éducatrices en services de garde scolaire et les effets sur leur santé mentale.

De cet objectif découle trois objectifs spécifiques :

• Documenter différentes situations de violence physique au travail impliquant des élèves à l’endroit d'éducatrices en service de garde scolaire;
• Dégager, de ces situations, les facteurs de risque psychosociaux du travail et analyser la manière dont ils ont contribué ou non à la violence;
• Analyser les dynamiques au sein de l’équipe de travail (collègues et direction d’école), au regard des situations de violence et des facteurs de risque psychosociaux du travail en jeu, afin de mieux comprendre les effets sur la santé mentale des éducatrices ayant vécu de la violence.

Lever le voile sur un phénomène méconnu et reconnaître la réalité de ces intervenantes

Une analyse à l’aide des catégories conceptualisantes permettra d'accéder aux expériences et aux interprétations que font les éducatrices des service de garde scolaire de leurs propres expériences de violence ou celles de leurs collègues, afin de jeter les bases d’une théorisation des phénomènes étudiés au fur et à mesure de la réalisation de la recherche. Des travaux qui permettront d’identifier les facteurs de risque et les effets sur leur santé mentale.