Un cahier de recherches et d’initiatives sociales portant sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectivités, pourquoi?
Objectifs :
Pour qui et par qui? La revue s’adresse à des chercheurs, des professeurs, des étudiants, des praticiens ainsi que toute personne intéressée par le sujet. Elle invite donc l’ensemble de ces acteurs à soumettre des textes compatibles avec les objectifs de la revue.
Comment? La revue Passerelles - Cahier de recherches et d’initiatives sociales sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectivités permet de regrouper des textes portant sur des résultats de recherches empiriques terminées ou en cours, des démarches de recherche-action, des discussions théoriques et des réflexions sur les pratiques.
Axes d’orientation Le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectivités peut être défini de plusieurs manières. À des fins pratiques d’orientation de la revue, la définition proposée par Rappaport (1987) semble la plus inclusive afin de permettre la diversité des échanges. Pour cet auteur, le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectivités consiste en un « processus par lequel les personnes, les organisations et les communautés développent un plus grand contrôle sur ce qui est important pour elles, leurs proches ou leur collectivité » (Rappaport, 1987, p.122, notre traduction)1.
À partir de cette définition, l’espace de réflexion et de débats de la revue Passerelles - Cahier de recherches et d’initiatives sociales sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectivités est organisé autour de trois grands axes d’orientation.
La revue privilégie les travaux qui :
1 Rappaport, J. (1987). Terms of Empowerment / Examplars of Prevention: Toward a Theory for Community Psychology, American Journal of Community Psychology, 15 (2), 121-148.
2 Le Bossé, Y. (2003). De « l’habilitation » au « pouvoir d’agir » : vers une appréhension plus circonscrite de la notion d’empowerment, Nouvelles pratiques sociales, 16 (2), 30-51. Pour Le Bossé (2003), la distinction entre « acteurs concernés » et « acteurs impliqués » vise essentiellement à souligner l’expertise expérientielle des personnes qui vivent directement la situation dont il est question et qui doivent composer avec ses conséquences. Il s’agit donc des « acteurs concernés » tandis que les « acteurs impliqués » sont engagés de près ou de loin dans la résolution mais ne vivent pas avec les conséquences concrètes des décisions auxquelles ils participent. |